Mai 2001 : le point sur le projet LS-COLIN

 

Après 4 mois de travail (et même plus si on compte notre réunion de novembre), il est utile de faire un premier point sur notre projet commun LS-COLIN. Après 4 mois, chacun devrait avoir trouvé sa place dans le projet et celui-ci devrait refléter un travail collectif coordonné. Ça ne semble pas être encore le cas. Le déroulement du projet n'est donc pas satisfaisant. Le fait que la partie matérielle et financière ne soit pas encore réglée n'arrange pas les choses.

Il y a d'une part le projet et d'autre part nos recherches personnelles. Les deux activités ne se confondent pas. Il est normal que nous ayons des activités sur la LS (celles que nous aurions menées s'il n'y avait pas eu l'action Cognitique),mais ce n'est pas pour autant qu'elles relèvent toutes du projet LS-COLIN. Inversement, nous devrons sans doute faire, pour le projet, des travaux que nous n'aurions pas faits autrement. Sinon il n'y a pas de projet (dans ce cas, on se partage tout de suite les faibles moyens et se revoit dans 18 mois pour un rapport final. Ca nous évitera des frais de déplacement (toujours pas remboursés d'ailleurs …) et du temps perdu en réunions).

Ce projet a deux aspects :

- d'une part la volonté du ministère, dans les actions cognitiques, de provoquer la confrontation des modèles linguistiques avec les modèles mathématiques et informatiques. Le rôle demandé aux informaticiens n'est donc pas seulement de fournir des outils facilitant les tâches fastidieuses de l'analyse de corpus (interface, …) ou fournissant des valeurs chiffrées (statistiques,…), mais aussi d'apporter leurs modèles d'analyse et de représentation du mouvement, de l'interprétation d'image, etc …

- d'autre part, le ou les thèmes de recherche linguistique retenus pour ce projet : nous n'étudions pas tous les aspects de la LS dans ce projet, mais ceux (qui couvrent un domaine déjà très vaste) décrits dans le dossier scientifique.

Lors de la réunion du 4 janvier, chacun a présenté ses centres d'intérêts par rapport à la LS, mais sans préciser quelle serait sa contribution dans le projet LS-COLIN.

Il y a, en gros, 2 manières de collaborer à un projet commun : par fusion et par composition :

- par fusion : plusieurs personnes travaillent sur le même thème et mettent leurs résultats en commun, soit en en faisant une synthèse (coopération), soit en faisant le choix des meilleurs résultats (compétition). Cela suppose donc de préciser comment se fait cette fusion.

- Par composition : le projet est divisé en plusieurs composantes disjointes, chacun(e) travaillant sur une des composantes, les réunions servant à assembler le tout de manière cohérente.

- On peut bien sûr combiner ces 2 approches.
Enfin certains travaux peuvent être dépendants d'autres travaux. C'est le cas avec l'informatique dont les outils et modèles doivent servir aux linguistes. Il faut donc leur donner le plus vite possible un cahier des charges si l'on veut que ces outils et formalismes soient disponibles et utilisables avant la fin du contrat.

Nous devons structurer notre projet : il ne suffit pas de lister les thèmes sur lesquels nous allons travailler, il faut nous fixer des objectifs (quel problème voulons nous résoudre), définir notre méthodologie de travail, l'articulation entre nous, le planning et préciser comment nous évaluons l'avancement de nos travaux par rapport aux objectifs.

NOM
Travaux
Objectifs visés
Collaboration
Données
Planning
Evaluation

X

-personnels

-dans LS-COLIN

.

.

.

.

.

.

.

 

 

 

 

 

Ce type de démarche est plus facile à mener dans les sciences "dures" ou technologiques que dans les sciences humaines, mais reste indispensable dans tout projet scientifique. De ce point de vue, la réunion du 3 mars a été assez décevante, en n'apportant pas grand chose par rapport à ce qu'on pouvait trouver sur notre site.

Le texte du projet prévoyait un travail d' Affinement des hypothèses scientifiques, au cours du premier semestre. Nous devons réaliser ce travail et le rédiger.